Ce timbre est émis en mars 1962, et comme ses prédécesseurs, il existe en feuille de 100, carnet de 8 et roulette. Pas de type pour les différencier, juste le massicotage des dents. Ces timbres existent sur papier normal et papier azuré.
Mais la disposition des carnets à changé, maintenant les timbres se présentent en bandes de 8, et les timbres sont massicotés sur les 2 cotés horizontaux:
Pour les roulettes, pas de changement, c’est toujours les cotés verticaux qui sont massicotés:
La grande innovation arrive en octobre 1962 à Clermont-Ferrand. Une nouvelle machine est à l’essai en secret! Elle permet de trier automatiquement les lettres, et moyennant un traitement particulier des timbres à l’aide d’un produit fluorescent, de reconnaitre si la lettre est affranchie au bon tarif.
Ce sera le seul timbre de France traité avec ce produit lumineux aux ultra-violet, et l’essai n’étant pas totalement satisfaisant, il ne sera pas renouvelé, les essais suivants se feront avec des produits phosphorescents.
Il faut faire la distinction entre les différents papiers, même si la photo ci-dessous n’est pas parfaite, le Coq d’Or ne passe pas inaperçu!
A gauche, le papier azuré blanc vif, à droite le papier normal jaunâtre, il existe un troisième papier TRES jaunâtre au UV mais la différence n’est visible qu’à l’oeil, mon appareil photo sous UV n’a pas su faire la différence!
En dessous le COQ d’OR, jaune vif aux UV comme vous pouvez le constater…
collection B. Bonnet