Collecte des fonds, souscription, vignettes

Texte de l’office central de 1959

Le petit extrait ci-dessus résume parfaitement la rapidité de la mise en oeuvre de la BASILIQUE. Il rappelle aussi quelques dates clé.
Dès l’instant T, la question du financement est posée. Nous allons l’examiner avec divers documents en notre possession.

Des bons de souscription vont être lancés, ils sont nommés « TITRE DE BIENFAITEUR » pour le donateur.
Nominatifs et datés, celui-ci de 1930 est parmi les premiers, nous verrons qu’il en a existé beaucoup d’autres.


De cette première série de souscription, on connaît des valeurs faciales imprimées de 100F jusqu’à 1000F. 100F est une valeur courante.
1000F est rare car somme très importante. Nous ne connaissons pas encore, à l’heure actuelle, toutes les faciales existantes.
Le document que vous voyez ici est en fait daté de Lisieux, il correspond au REÇU de la somme !
Les donataires pouvant être de passage, ou par correspondance.
L’explication définitive est au verso du document suivant: c’est seulement à partir de 100F qu’on reçoit ce titre…


Pour aller plus loin dans cette étude, nous présenterons en fin de chapitre un ensemble de dons étalés sur plusieurs années, par la même famille, et regroupant des titres, de valeurs différentes et dans des modèles jamais vus par nous auparavant !
Vous trouverez ce sujet sous l’appellation :
. GENEREUX DONATEURS  » Le Fonds Beaufils »

La deuxième trace de recherche de dons, consiste à envoyer publicités, dépliants, prospectus de sollicitation, également distribués sur place aux pèlerins.


On peut trouver aussi des cartes postales, c’est alors le verso qui nous intéressera en premier lieu.
En voici deux, ce sont les seules collectées par nous pour l’instant !

 

. Des vignettes vont être proposées au public, pour les tout petits dons « de passage »: elles sont destinées à être collées sur des cartes postales ou des lettres.
A cette époque, bien que « tolérées » les vignettes sont peu aimées par la Poste… ! De plus les acheteurs doivent préférer les garder en souvenir ?
Les trouver « oblitérées sur carte ou lettre, n’est pas si simple.
Notez enfin sur notre image, que deux séries de vignettes dans diverses couleurs furent imprimées par deux imprimeries :
. L’ Heliogravure d’art – Paris
. Novelio – Paris avec des éléments de texte ajoutés

Les lettres avec vignettes présentées ensuite sont de la Collection Francis MARTIN.

   D’autres vignettes, présentées ici en extraits d’un carnet complet, de plusieurs dimensions différentes,  nous semblent beaucoup moins diffusées.
Nous n’en avons pas sur lettre *
Quelques agrandissements sont joints qui permettent de voir le montant de souscription de 1F, 2F et 5F.
La « Bénédiction du Pape » présentée sur la grande page correspond, dans la même couleur, au verso des vignettes .
* C’est donc la une possible explication: pour utiliser ces vignettes, il fallait coller le Pape puis le faire disparaître sous la vignette en le mettant sur une lettre! Impossible pour un bon Catholique.
Notez enfin que:
.  les vignettes ne sont pas gommées.
. Le carnet entier présentait les 3 valeurs.
. En haut la couverture du carnet
. Son verso nous donne les derniers détails : le montant total était de 100 F
. Les agrafes anciennes sont enlevées systématiquement par nous. En cas de rouille, elles abîment le document, et peuvent également traverser et porter atteinte à la conservation d’autres papiers précieux.
Pour clôturer (peut-être provisoirement ?) L’étude des vignettes, il nous faut montrer ce Carnet de vignettes plus récentes :

Carnet complet de 20 vignettes pour le spectacle « SON ET LUMIERE » de la fin des années 50.
La vignette isolée, à droite, nous indique une version identique en Nouveaux Francs (1960)

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