Les machines Sylbe et Pondorf

A l’issue de la première guerre mondiale, la Poste récupère les rares machines à oblitérer en service dans les bureaux d’Alsace et de Lorraine, à Strasbourg et à Metz.

Dés 1918 à Metz, une machine à empreinte continue est utilisée: la machine Sylbe et Pondorf

C’est une machine de fabrication allemande, avec son TAD spécifique. Seule modification réalisée avant son entrée en service « français », le nom du département « Moselle ». Elle est en service de 1918 à 1925.

Sylbe et Pondorf de Metz 1918, montage standard
METZ / MOSELLE

La machine Sylbe de Metz de 1918:

d = 27 mm
B = 52 mm
X = 3

.

En 1925, elle est modifiée pour accepter les flammes de propagande. Son empreinte passe de 3 x 52 (soit 156mm de circonférence) à 2 x 78 (= 156mm). Elle restera en service jusqu’en 1931.

Sylbe et Pondorf de Metz 1925, montage standard
METZ / MOSELLE

La machine Sylbe de Metz de 1925:

d = 26 mm
B = 78 mm
X = 2

.

Entre 1921 et 1923, une machine à empreinte continue similaire à la machine de Metz est en service à Paris X.
Qualifiée de machine « Krag à pont » dans certains catalogues, il est plus probable que ce soit une machine Sylbe et Pondorf récupérée en Alsace. Cette machine n’est connue qu’en utilisation au verso comme marque de distribution.

Sylbe et Pondorf de Paris X, montage standard
PARIS X / QUAY VALMY

La machine Sylbe et Pondorf de Paris X en 1921:

d = 26 mm
B = 78 mm
X = 2

.

En 1927, la Poste teste une machine Sylbe et Pondorf à Paris XIX. Plus proche de la machine de Metz 1918 dans son apparence puisque équipé d’un rouleau à 3 périodes de 52mm, le TAD a été « francisé » suivant le modèle Krag de 1923 (2éme génération).

Sylbe et Pondorf, montage standard
PARIS XIX / AV. JEAN JAURES

La machine Sylbe de Paris XIX en 1927:

d = 27 mm
B = 52 mm
X = 3

 

 

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